Protection de nos données
Adopter une protection efficace des données pour préserver notre vie privée, notre sécurité et notre liberté
La protection actuelle des données est insuffisante dans un scénario d'Internet des Corps et des Objets dans lequel tous les appareils collectent nos données 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour être traitées comme des méga données par l'intelligence artificielle, dont il a été prouvé qu'elle reproduit et aggrave la discrimination. Il est également extrêmement préoccupant que 70 % des investissements dans la 5G concernent des systèmes de surveillance, notamment des caméras de reconnaissance faciale et des drones.
Cinq propositions à transposer dans la législation européenne:
Proposition 19
Lancer une analyse d'impact des effets de la 5G, incluant les objets et corps connectés, sur la protection des données personnelles et évaluer la conformité par rapport aux lois actuelles sur la protection des données.
Proposition 20
Protéger les citoyens contre la cybercriminalité croissante en appliquant le principe de minimisation des données collectées via le sans-fil (comme pour les données médicales et bancaires).
Proposition 21
Veiller à ce que le Conseil européen de la protection des données lutte activement et de manière indépendante contre la discrimination et les violations des droits numériques.
Proposition 22
Exiger le consentement explicite de chaque citoyen pour soumettre ses données à toute procédure automatisée.
Proposition 23
Organiser des débats publics, menés par des scientifiques ayant une expertise biomédicale et exempts de conflits d'intérêts, pour déterminer si ou dans quelle mesure les innovations numériques pourront être autorisées : nommer un nouveau comité d'éthique ou étendre les activités du Groupe européen d’éthique des sciences et des nouvelles technologies (GEE).
